Le livret A est un produit d’épargne très populaire en France. Il est réglementé par le gouvernement ce qui en principe lui assure une certaine stabilité. Cependant, le gouvernement a décidé récemment de baisser la rémunération du livret A à 0,5%. Un taux historiquement au plus bas.
Le livret A, un taux très bas !
Malgré sa popularité, le livret A est un placement financier très peu rentable. Il dispose d’un plafond qui limite les dépôts sur ce livret à environ 22000 euros. Il ne faut pas être un génie pour comprendre que même avec un livret A rempli à bloc, les gains ne sont pas énormes avec un taux à 0,75%. Pour un livret rempli au maximum on pourrait donc avoir un gain de 165 euros par ans. Ce qui n’est vraiment pas énorme. Avec une baisse à 0,50% ce gain ne serait plus que de 110 euros. Avec des taux aussi ridicules, prendre un livret A maintenant relèverai plus de la fantaisie que de l’investissent. Mais alors pourquoi une telle baisse?
Pourquoi une baisse de la rémunération du livret A ?
Bruno Le Maire a annoncé cette baisse à 0,5% à compter du premier février et affectera pas loin de 55 millions de détenteurs en France. Cette baisse à 0,5% qui est largement en dessous de l’inflation vient s’ajouter à son refus, au mois de janvier dernier, de donner un coup de pouce pour les personnes qui touche le SMIC. Cette baisse de 0,5% est le minimum possible pour le livret A. Ce taux est appelé le taux planché. D’après le gouvernement le taux réel du livret A aurait dû être de l’ordre de 0,23%.
Avec une grande insatisfaction des détenteurs de livret A, on a du mal a comprendre pourquoi une telle baisse et un tel acharnement sur le premier livret des Français et des jeunes? De plus cette baisse est un nouveau coup dur pour beaucoup et en période de crise sociale dans le pays.
Comme beaucoup de choses en France, ce genre de détails de calculs sont obscurs, et il est très difficile de trouver la bonne information. Mais si nous procédons par une déduction simple et logique, nous savons que tous les Livrets A sont exonérés d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux sur les intérêts. C’est sans doute une des raisons principales. Le gouvernement aimerait que les Français investissent dans des produits financiers qui sont imposables et qui leur rapportent quelque chose.